Quand Carla Bruni usait d’un stratagème pour quitter en douce l’Elysée

Quand Carla Bruni usait d’un stratagème pour quitter en douce l’Elysée

Les Premières dames ont un point en commun : toutes déplorent un manque de liberté. Face à cela, Carla Bruni-Sarkozy avait mis en place un stratagème pour filer en douce de l’Elysée. C’est ce que dévoilent Ava Djamshidi et Nathalie Schuck dans l’ouvrage Madame la présidente.

En débarquant le 14 mai 2017 sous le porche de l’Elysée, Brigitte Macron ne s’attendait certainement pas à cela. En tant que femme du président de la République, elle a dû faire preuve d’une abnégation à toute épreuve. Si elle n’hésite pas à conseiller son mari et à le rabrouer en cas de désaccords, comme pour tous ses prédécesseurs, il y a une ombre au tableau. Les Premières dames n’ont pas de rôle à proprement parler, pourtant de nombreuses contraintes leur sont imposées. C’est ce que rapportent Ava Djamshidi et Nathalie Schuck dans leur livre Madame la présidente (Ed. Plon).

« Toutes les Premières dames avant elle ont souffert des restrictions de liberté qu’imposent les lourdes contraintes du protocole et de la sécurité ». Brigitte Macron n’est pas la première a faire entorse à ce protocole. Malgré la crise politique actuelle, le couple présidentiel n’a pas renoncé à ses sorties en amoureux. Pire encore, ils vont même jusqu’à se balader à pieds. Ce qui était impensable il y a encore quelques années. Ainsi, Claude Pompidou en rêvait : « Etre libre, pouvoir me promener dans les rues lorsque j’en ai envie. Faire des courses comme autrefois, entrer au hasard dans un cinéma ».

Une anecdote dont Carla Bruni est fière

Caractérielle, Bernadette Chirac ne s’est pas privée. L’épouse de Jacques Chirac « s’offrait des escapades nocturnes et sortait à pied sans agent de sécurité », affirment les deux journalistes dans leur ouvrage. Carla Bruni-Sarkozy n’était pas en reste non plus. Au contraire. La chanteuse et ancien mannequin n’était pas prédestinée à devenir Première dame. Mais son véritable coup de foudre avec Nicolas Sarkozy l’a convaincue d’embrasser ce rôle. Et ce, même si ce n’était pas si simple pour celle qui vient de célébrer ses onze ans d’amour avec son époux. Carla Bruni-Sarkozy rêve, elle aussi, de liberté, de pouvoir se promener lorsqu’elle en a envie. Et sans officiers de sécurité pour la suivre à la trace.

Alors, elle a imaginé un stratagème afin de quitter en douce du palais de l’Elysée. « Carla Bruni enfilait une casquette, des lunettes noires, un jogging et un manteau et filait incognito au magasin Virgin des Champs-Elysées, au cinéma, et même dans le métro», écrivent les auteurs de Madame la présidente. Et de dévoiler : « Un jour, un agent de sécurité l’a fouillée au musée de l’Homme, à Paris, sans la reconnaître, elle, l’épouse du président Sarkozy. Son fait d’armes». Anecdote dont la principale intéressée s’est sans doute vantée lors du déjeuner des Premières dames, organisé par Brigitte Macron. De quoi donner donner des idées à cette dernière à qui il arrive d’ores et déjà « de faire faux bond à ses officiers de sécurité ».

Crédits photos : Bestimage