“On trouve normal de faire un examen médical systématique au travail, pour débuter la pratique d’un sport, il faut le faire aussi pour accueillir son enfant dans les meilleures conditions“ ! C’est le message lancé par le Collège National des gynécologues obstétriciens de France (Cngof). Cette association de professionnels préconise ainsi une consultation préconceptionnelle systématique chez toutes les femmes qui désirent un enfant, avant même d’arrêter la pilule.
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Les gynécologues obstétriciens soulignent la nécessité de cette consultation, notamment avec la disparition du fameux examen prénuptial. Ce dernier, qui concernait 270 000 couples qui se marient en France chaque année, a en effet été supprimé, permettant 14 millions d’euros d’économies pour la Sécurité sociale. Certes l’examen prénuptial n’était de toute façon pas la meilleure solution : de plus en plus d’enfants sont faits hors mariage, ou de nombreuses années après l’union solennelle. Mais il n’y a donc aujourd’hui plus de bilan de santé du couple avant de faire un bébé…
Pourquoi faire un examen avant de faire un bébé ? Comme le souligne le Cngof, “Si l’on n’a jamais eu d’enfant, un examen général et gynécologique avec un frottis de dépistage du cancer du col de l’utérus, une prise de sang pour connaître son immunité contre certaines maladies infectieuses (rubéole, Sida, toxoplasmose) est utile. Il en va de même pour l’adaptation de certains traitements contre-indiqués pendant la grossesse ou encore l’arrêt de la consommation du tabac, du cannabis ou de l’alcool. Enfin, des conseils nutritionnels sont souvent nécessaires. Reprendre un poids normal, arrêter ou adapter un traitement, cesser de fumer, se faire vacciner, prend du temps, mais est plus facile à réaliser avant la conception qu’une fois la grossesse débutée. Si la femme a eu une grossesse difficile avec l’apparition d’une hypertension, d’un diabète, voire un accouchement prématuré ou une maladie de l’enfant, la consultation préconceptionnelle est indispensable pour revoir le problème avec son gynécologue-obstétricien et essayer de trouver des solutions afin d’éviter la récidive“.
Il faut souligner que ce rendez-vous avec le médecin est préconisé également par l’Académie de Médecine et la Haute Autorité de Santé. Reste à savoir si tous ces spécialistes seront entendus par le gouvernement.Source :Communiqué du Collège National des gynécologues obstétriciens de France, octobre 2007.