Ce soir et cette nuit, heure française, des millions de citoyens américains vont voter pour changer l’Histoire de leur pays, non seulement parce qu’ils vont peut-être porter une personnalité noire à la tête des Etats-Unis, mais aussi parce que Barack Obama s’est engagé durant sa campagne à “rendre accessibles les soins à tous les américains“.
La Sécurité Sociale et sa branche maladie, créées au sortir de la deuxième Guerre Mondiale par le Conseil National de la Résistance, ont permis au citoyens résidant en France de bénéficier de soins à coûts minimaux pendant des décennies. Le vieillissement de la population, conjugué aux difficultés économiques, a cependant rendu leur financement de plus en plus précaire, occasionnant de fréquentes réorganisations et plans dits de sauvetage.
Néanmoins ce système de soins peu coûteux ou gratuit pour tous est une exception dans le monde occidental, en particulier aux États-Unis où les problèmes de santé, couplés aux coûts de l’offre de soins pour le patient (la première chose demandée aux urgences hospitalières est le nom de votre éventuelle assurance privée…), peuvent ruiner un individu, une famille, une carrière ou une vie. Plus de 45 millions d’américains, dont 8 millions d’enfants, n’ont aucune assurance santé !
Barack Obama, tout au long de sa campagne, a promis une révolution culturelle aux Etats Unis sur ce sujet, s’engageant le 4 octobre 2008 à “supprimer les coûts liés aux soins pour les familles et les entreprises, et à fournir une assurance maladie abordable et accessible pour chaque américain“, promettant par exemple un crédit d’impôt de 2500 $ par personne pour financer la souscription à une assurance maladie.
Alors certes, Barack Obama n’a pas encore gagné. Certes les enjeux de cette élection dépassent de loin l’accessibilité des soins. Mais c’est l’un des réels points de divergence entre les deux candidats, quand Mac Cain s’oppose à tout interventionnisme de l’Etat et compte sur la concurrence pour faire baisser les prix des assurances privées…
Source : Site officiel de Barack Obama : discours du 4 octobre 2008 (en anglais)Photo : KILLIG/MOMENT PHOTO/SIPAClick Here: cheap nrl jerseys