C’est une femme attentionnée. Pour son mariage avec le chanteur Corneille, Sofia a tenu à avoir une tendre pensée pour sa famille de son époux, disparue pendant le génocide rwandais.
Des drames, il en a connu. Corneille est loin d’avoir eu une enfance dite « normale ». Dès ses 6 ans et demi, le chanteur est victime d’abus sexuels par sa tante âgée de 18 ans. Une blessure qui restera à vie. « Il n’y a rien de plus violent que l’abus sexuel. C’était ma tante préférée, je l’aimais, je lui faisais confiance, mais elle m’a volé mon innocence », confie-t-il dans les colonnes de Libération ce mercredi 3 avril. Mais ce n’était que le début de l’enfer. Sa vie bascule la nuit de 15 avril 1994, alors qu’il n’a que 17 ans. Ce fils d’un père tutsie et d’une mère hutue qui font partie de l’élite intellectuelle et politique perd toute sa famille.
Corneille est le seul rescapé du massacre de toute sa famille. « A cet instant précis, une partie de moi est morte », affirme-t-il. Mas aujourd’hui, il est apaisé. Et sa femme n’y est sans doute pas pour rien. Depuis 16 ans, il file le parfait amour avec Sofia, une actrice et mannequin canado-portugaise qu’il a rencontré sur le tournage de l’un de ses clips. C’est l’amour fou. Ils ne se quittent plus. « Entre nous, c’est très organique et spontané, on ne force rien », assure celui qui a également surmonté un burn-out.
Ce passé si complexe, Sofia l’a également en mémoire. Alors, le jour de leur mariage, la jeune mariée a eu une magnifique pensée pour son homme et sa belle-famille. « Sofia de Medeiros décide de laisser une table vide en hommage à ses proches disparus dans le génocide », rapportent nos confrères. Et Corneille d’expliquer ému : « Ainsi, ils ont pu assister à un des plus beaux jours de ma vie ».
Des beaux jours, ce chanteur en a tout de même connu aussi. Notamment avec l’arrivée de ses deux enfants. « Je suis dans la période la plus heureuse de mon existence. Aujourd’hui, j’ai deux enfants, Merrick [8 ans] et Mila [3 ans]. Je ne flippe plus pour ma carrière alors que je ne me suis jamais senti aussi mal qu’au sommet de mon succès. Ma grande peur, c’est de perdre ce qui fait mon bonheur : ma famille, tout simplement », conclut-il.
Crédits photos : Bestimage
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