Rappelez-vous, il y a un peu plus d’un an, le saumond’élevage était accusé de tous les maux parles scientifiques américains : ce poisson étaitcensé contenir des traces de dioxine, de byphénylespolychlorés (PCB) et autres composéscancérigènes, dans des quantités alarmantes.Alors que le saumon sauvage, curieusement, ne souffrait pas detelles contaminations par des polluants. Si ces affirmationsavaient déjà été remises en cause parl’Agence française de sécurité sanitaire desaliments à l’époque, une étudequébécoise enfonce le clou, en soulignantl’innocuité des saumons, qu’ils soient sauvages oud’élevage.
Prélèvements à l’appui, l’équipe del’université de Laval a montré que ces poissonscontenaient tous les deux des quantités équivalentesde polluants, et toujours à des taux très faibles.Dans le détail, les quantités de dioxines et defurannes étaient les mêmes quelle que soit l’origine.Les taux de BPC étaient plus élevés dans lesaumon d’élevage, et les taux de mercure plusélevés dans le sauvage. Aucun résidu depesticide n’a été retrouvé chez les poissons.Dans tous les cas, les scientifiques soulignent que lesquantités n’étaient absolument pas nocives :même en mangeant du poisson tous les jours, le total depolluants ingérés n’atteignait pas 40 % des seuilsmaximaux autorisés au Canada.Les recommandations françaises en la matière sont demanger du poisson (pas uniquement du saumon) une à deux foispar semaine. Un détail qui a son importance : les teneurs enOméga 3 sont similaires chez les deux types de poissons. Cequi tord le cou à une idée reçue selonlaquelle les saumons sauvages seraient meilleurs pour le coeur etl’humeur… Certes, il reste à confirmer cesrésultats sur les poissons européens. Comme quoi, enmatière de saumon, il peut y avoir de la fumée sansfeu…Source : Communiqué de l’université de Lavalet de l’Institut national de Santé Publique duQuébec, mars 2005Click Here: Fjallraven Kanken Art Spring Landscape Backpacks