Le 5 septembre, un rapport de l’Agence des Nations Unies pour l’énergie atomique (AEIA) établit un nouveau bilan des victimes de l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl : 4 000 personnes pourraient décéder après avoir été exposées à la radioactivité, consécutive à l’accident survenu il y a 20 ans en Union soviétique.
Etablis par une équipe internationale d’une centaine de scientifiques dans un rapport de 600 pages, intitulé “L’héritage de Tchernobyl : impacts sanitaires, environnementaux et socioéconomiques“, ces chiffres ont soulevé un tollé de la part des associations et organisations non gouvernementales (ONG).
Le communiqué de l’AEIA se fend de déclarations troublantes : “Toutefois, d’une manière générale, nous n’avons constaté aucune incidence négative grave sur la santé du reste de la population des zones avoisinantes, ni de contamination de grande ampleur qui constituerait toujours une menace sérieuse pour la santé humaine, à l’exception de quelques rares zones d’accès restreint“, l’impact de Tchernobyl sur la santé mentale est décrit comme “le plus grand problème de santé publique que l’accident ait provoqué“.
Selon certaines ONG, 600 000 personnes ont été exposées à la radioactivité et des dizaines de milliers de personnes en sont mortes. De son côté, Greenpeace critique la méthodologie retenue par les scientifiques et dénonce une minimisation des chiffres : “Le nombre de 4 000 morts présenté par l’AIEA porte seulement sur une étude réalisée sur un panel de 600 000 individus alors que les radiations ont touché l’ensemble des populations européennes et, donc, des millions d’individus“.
Le bilan “officiel“ de Tchernobyl est toujours de : 56 morts – 47 secouristes et 9 enfants victimes d’un cancer de la thyroïde.Source : Rapport de l’agence des Nations Unies pour l’énergie atomique du 5 septembre 2005Click Here: cheap nsw blues jersey