L’endométriose est l’une des maladies gynécologiques les plus répandues mais également la plus mal diagnostiquée. Causant douleurs et infertilité, on estime qu’elle touche 14 millions de femmes et de jeunes filles en Europe.
Chez les victimes, le tissu recouvrant la cavité utérine (l’endomètre) se développe dans d’autres parties de la cavité abdominale. Il peut ainsi s’attacher sur le col utérin, les trompes, les ligaments, les ovaires, le péritoine, le vagin, la vulve… Parfois même, cette muqueuse se retrouve sur des organes non génitaux : vessie, cæcum, appendice, côlon, sigmoïde, intestins… Le hic est que ces bouts de muqueuse suivent le rythme hormonal.
Ainsi à la fin du cycle, ces lésions d’endométrioses se congestionnent et saignent durant les règles. Mais à l’inverse des menstruations évacuées du corps, le sang du tissu “égaré“ n’a pas d’issue. Les tissus proche des lésions sont ainsi enflés et douloureux, irrités par les saignements.
Les douleurs de règles sont le symptôme le plus fréquemment rapporté (85 %), et malgré ce symptôme d’appel évident, le retard diagnostic moyen est de neuf années. Pour mettre un terme à cet état de fait, l’Alliance européenne contre l’endométriose lance la deuxième semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose du 6 au 12 mars 2006.
Partout en Europe, auront lieu de nombreuses manifestations pour faire connaître et reconnaître l’endométriose. EndoFrance organise à cette occasion des conférences, des expositions et des groupes de parole dans différentes régions françaises. Pour tout savoir du programme et vous y inscrire, rendez-vous sur le site de l’association
www.endofrance.org
Sources :
Communiqué d’EndoFrance du 13 février 2006Click Here: Atlanta United FC Jersey