Que ressentent les patients lors de leur première consultation en cancérologie ? Quelles sont leurs attentes ? C’est ce que révèle l’enquête Cancer Prise en charge initiale du malade (CPRIM), enquête prenant en compte le ressenti de patients sur la prise en charge initiale. Au total, 1 556 personnes issues de 82 centres ont participé.
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Globalement, la prise en charge initiale est perçue comme bonne. La note moyenne attribuée par les patients pour l’aide globale apportée par ces premières consultations est de 8,2/10. 95 % des malades ont confiance dans l’établissement où ils sont pris en charge, et 83 % estiment que le temps qui leur est consacré est suffisant. Ils se disent à 62 % très satisfaits des informations obtenues sur la maladie, et à 32 % satisfaits. Quant à l’écoute, les résultats sont sensiblement équivalents (64 % très satisfaits et 30 % satisfaits). Mais certains points mériteraient d’être renforcés notamment la nécessité d’une sensibilisation de tous les praticiens à la communication sur l’annonce d’une maladie grave. En effet, dans plus de 90 % des cas, le diagnostic de cancer n’est pas posé par l’oncologue, qui intervient surtout pour la suite de la prise en charge.
Les patients demandent plus d’information « personnalisée ». Ainsi les consultations infirmières sont-elles très appréciées de tous les patients. De même, 70 % d’entre eux approuvent l’idée d’une prise en charge psychologique et 66 % souhaitent un accès à un service social. Les soignants, de toutes disciplines, se révèlent la meilleure source d’information personnalisée du patient.
Mais il apparaît que seuls 45 % des patients ont eu le sentiment de participer aux choix thérapeutiques. Une participation qui leur permet pourtant de mieux s’impliquer dans leur traitement. Ceux qui ont le sentiment de participer aux choix thérapeutiques sont également ceux qui ont eu une bonne perception de la durée de la première consultation. Malgré une nette amélioration de la prise en charge initiale en cancérologie, un réel besoin de considération de l’être humain et une volonté des patients d’être impliqués sont des points à améliorer.Source : Communiqué de presse Roche du 24 octobre 2006