Comme chaque année depuis sept ans, la Journée africaine de lutte contre le paludisme est célébrée le 25 avril. Pendant que tout au long de cette journée de plaidoyer, les appels à la mobilisation se multiplieront, 3 000 enfants mourront, comme chaque jour, de l’épidémie.
Première cause de décès des enfants africains, le paludisme ravage les populations les plus vulnérables, les populations sans voix : les femmes enceintes, les personnes atteintes du VIH/Sida, les personnes migrantes ou déplacées, les personnes vivant en milieu rural coupées de tout accès aux soins. Ses effets dévastateurs sont immenses : chaque année, 300 millions d’épisodes aigus de paludisme sont diagnostiqués et deux à trois millions d’êtres humains en meurent, principalement en Afrique subsaharienne, région qui supporte à elle seule 90 % des décès.
Pourtant, aujourd’hui, des outils efficaces contre le paludisme existent : moustiquaires imprégnées d’insecticides de longue durée, tests de diagnostic rapide, traitements combinés à base d’artémisinine.
Malgré une augmentation des financements en particulier avec la création du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, ceux-ci restent largement insuffisants. Pour lutter contre ce fléau et collecter des fonds, différentes manifestations seront menées à Paris et dans 13 villes de province. Source : Communiqué de Coalition française contre le paludisme du 23 avril 2007, de l’Aide médicale internationale du 23 avril 2007, du Plan France du 4 avril 2007