Une femme vient d’être mise en examen pour “exercice illégal de la profession de sage-femme“, après la mort, fin août, d’un bébé qu’elle avait aider à mettre au monde.
Le nouveau né a nécessité des soins que la fausse sage-femme n’a pu assurer. Cette femme s’est présentée comme “doula“, elle pratiquait des accouchements à domicile en Ariège. L’académie de médecine avait donné l’alerte dès juin 2008 sur cette pratique. En 2006, 138 naissances sur plus de 800 000 ont été accompagnées par des doulas.
Une “doula“, ou “accompagnante à la naissance“, est une femme ayant accouché et allaité au moins un enfant. Elles suivent, également, une formation qui n’est pas reconnue. A la demande des parents, elles apportent un soutien et une écoute dans le suivi de la grossesse. Les futures mamans et leur enfant courent alors un risque en refusant un accompagnement médicalisé de leur accouchement.
Sans le déshumaniser, il faut chercher à sécuriser l’accouchement. Les sages-femmes sont formées sur le plan médical mais aussi psychologique. Elles sont soutenues par les gynécologues et obstétriciens en cas de problème.
L’Académie de médecine, pour faire face à cette attente de soutien des parents, souhaite “que soient renforcés les effectifs de sages-femmes dans les structures hospitalières publiques ou privées et de sages-femmes libérales, pour leur donner plus de disponibilité et leur permettre de mieux accompagner les femmes au cours de la grossesse, du travail et dans les suites de couches“. Espérons que cette recommandation sera suivie.Source : Académie de médecine, Communiqué de presse du collège national des gynécologues et obstétriciens français et du collège national des sages-femmes, septembre 2008Click Here: Cardiff Blues Store