Journée mondiale de l'AVC : la lutte continue

Journée mondiale de l'AVC : la lutte continue

A l’occasion de la journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, confirme sa détermination à lutter contre la 3ème cause de mortalité chez l’homme et la 2ème chez la femme. malgré les avancées du plan AVC 2010-2014, des progrès restent à réaliser notamment en matière d’égalité de prise en charge sur tout le territoire et de prise en charge post-AVC.

En 2012, près de 125 000 personnes ont été hospitalisées pour un AVC, soit une toutes les 4 minutes. 

Les AVC en chiffresLongtemps considéré comme une fatalité, l’AVC, souvent appelé “attaque cérébrale“, est provoqué par un arrêt brutal de la circulation sanguine à l’intérieur du cerveau, qui entraîne la mort des cellules cérébrales.En 2012, près de 125 000 personnes ont été hospitalisées pour un AVC (accident ischémique transitoire (AIT) ou AVC avéré) – soit une toutes les 4 minutes. L’AVC a causé près de 29 000 décès en 2010. A ce titre, il représente la 3ème cause de mortalité chez l’homme et la 2ème chez la femme, après les cancers et l’infarctus du myocarde. C’est aussi la 1ère cause de handicap acquis de l’adulte – soit 550 000 personnes vivant avec des séquelles – et la 2ème cause de démence. Un cas sur 4 survient avant l’âge de 65 ans.Les avancées du plan AVC 2010-2014Le plan AVC 2010-2014 a permis d’améliorer la prise en charge de cette maladie, d’améliorer la prévention et l’information de la population avant, pendant et après l’AVC, notamment concernant les signes d’alerte jusqu’à l’accompagnement du handicap. L’une des principales avancées réside dans la création de 132 Unités neuro-vasculaires (UNV) sur tout le territoire qui permettent d’organiser des filières de prise en charge et s’efforce de renforcer la coordination ville/hôpital. Les agences régionales de santé (ARS) ont été mobilisées en août dernier sur le développement local de complémentarités ainsi que le développement des compétences médicales et médico-sociales nécessaires.Pour les associations, des inégalités régionales persistentMais des disparités régionales d’accès à ces filières de soins persistent. Lors du colloque “Quelles actions pour prévenir la récidive de l’AVC et améliorer le parcours de santé du patient ?“ organisé en mai dernier, France AVC et l’Alliance du Cœur, insistaient sur la nécessaire mise en place rapide de pistes d’amélioration concrètes pour lutter contre ces inégalités et améliorer la qualité de la filière AVC :

  • en repensant la prise en charge en aval de l’AVC, et en mobilisant l’ensemble des acteurs de la filière pour une meilleure coordination régionale
  • en développant le bon usage et l’efficience des thérapeutiques grâce au renforcement de l’éducation thérapeutique
  • en sensibilisant les citoyens par la mise en place des campagnes de prévention
  • en produisant des données pour mieux prévenir la récidive de l’AVC, et en réduisant les disparités territoriales des parcours de soin AVC.

L’après-AVC n’est pas suffisamment pensé ou prévu et les patients n’y sont jamais préparés. Il est donc nécessaire de reconduire un plan AVC dans lequel la prise en charge sera abordée dans sa globalité“ selon Françoise Benon, Présidente de France AVC. Philippe Thébault, Président d’Alliance du Cœur a rappelé qu’il était “important que tous les acteurs investissent plus dans la prévention et se rapprochent les uns des autres, pour un travail commun et de meilleurs résultats“.Pour la ministre, “Des dispositifs d’accompagnement sanitaire, social et administratif des personnes atteintes de maladies chroniques et des personnes handicapées sont soutenus et le projet de modernisation du système de santé y contribue“.La prévention au cœur de la lutte contre les AVCElle insiste également sur la prévention et le contrôle des facteurs de risques de l’AVC : hypertension artérielle, tabac, obésité abdominale, diabète et sédentarité. “C’est un pivot de la stratégie nationale de santé. A ce titre, le programme national de réduction du tabagisme, le programme national nutrition santé et dans le cadre du PLMSS, l’introduction de l’étiquetage nutritionnel des aliments3 et la prescription médicale de l’activité physique contribuent à agir sur les modes de vie déterminants de risque d’AVC“.La ministre redit également que la priorité est donnée à la prévention et au contrôle des facteurs de risques de l’AVC : hypertension artérielle, tabac, obésité abdominale, diabète et sédentarité. “C’est un pivot de la stratégie nationale de santé. A ce titre, le programme national de réduction du tabagisme, le programme national nutrition santé et dans le cadre du PLMSS, l’introduction de l’étiquetage nutritionnel des aliments et la prescription médicale de l’activité physique contribuent à agir sur les modes de vie déterminants de risque d’AVC“.Repérer rapidement les signes pour appeler le 15Face à un AVC et au-delà des progrès de sa prise en charge (avec notamment la thrombectomie qui permet aux patients de récupérer plus rapidement), chacun peut agir.Reconnaitre rapidement les signes d’alerte de l’AVC permet de mettre en place au plus vite un traitement spécifique.  En présence des signes caractéristiques de l’AVC (déformation de la bouche, faiblesse d’un côté du corps et difficultés à parler), composez immédiatement le 15 (SAMU/centre 15). Plus la prise en charge est rapide, plus les séquelles sont potentiellement limitées.Sources :Communiqué du ministère de la Santé – 29 octobre 2015Colloque « Quelles actions pour prévenir la récidive de l’AVC et améliorer le parcours de santé du patient ? » – mai 2015 – Organisé par Nile COnsulting avec le soutien de Pfizer France et Bristol Myers Squibb France.Click Here: cheap nrl jerseys