A en croire une nouvelle étude américaine, une enfance malheureuse ou perturbée par des périodes difficiles favoriserait un vieillissement précoce plus tard. En cause: le stress, qui modifierait l’ADN des enfants…
On le sait, le stress est mauvais pour la santé et favorise un vieillissement cellulaire précoce. Il est d’ailleurs à l’origine de certains troubles. Comme l’ont montré plusieurs études, la longueur des télomères (bouchons d’ADN-protéine situés à l’extrémité des chromosomes protégeant le matériel génétique du vieillissement) diminue avec le stress ou les difficultés rencontrées. Or, des télomères courts provenant de sources variées sont liés à certaines maladies. En somme, être exposé à divers épreuves peut dégrader la fonction cellulaire et accélérer le vieillissement du système immunitaire.Même effet chez les enfantsSelon une nouvelle étude américaine, publiée dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy Of Sciences of the United States of America (PNAS), les difficultés vécues durant l’enfance pourraient également avoir des importants sur la santé plus tard. Cette exposition au stress à un jeune âge favoriserait le raccourcissement des télomères comme le révèlent les chercheurs. Ces enfants vieilliraient donc plus vite que les autres.Des télomères plus courts chez ceux ayant traversé plusieurs difficultésPour dresser ce constat, les chercheurs ont examiné l’impact des épreuves surmontées (problèmes financiers sociales graves, traumatismes, chômage d’un parent, agressions sexuelles…) durant l’enfance chez des adultes, afin de comparer les données des uns et des autres par rapport à la longueur des télomères, en étudiant l’ADN de leur salive.Au total, près de 4600 personnes de plus de 50 ans ont été suivies. Après avoir rempli un questionnaire en indiquant les éventuelles difficultés et traumatismes qu’ils ont subi avant leur majorité, les chercheurs ont réalisé des prélèvements salivaires.Résultat : les simples adversités n’avaient pas d’influence significative sur la longueur des télomères. En revanche, plus de trois quarts des adultes interrogés ayant vécu un évènement traumatisant ou des situations difficiles dans leur jeunesse avaient des télomères plus courts que les autres. En fait, l’apparition de chaque événement supplémentaire durant l’enfance augmentait de 11 % supplémentaires les risques d’avoir des télomères courts.Autant dire que quel soit l’âge, le bien-être une véritable cure de jouvence.Click Here: cheap INTERNATIONAL jersey